pistols-story

-Je peux savoir ce que tu fout ?
J'avançais vers le rageux, et lui aggripant l'épaule, l'empêchais de massacrer ma porte. Il tourna la tête vers moi, je le reconnu.
-Joey ?!
-Ah ! Euuh Jeff... Je vais tout t'expliquer !
-Je veux bien, ouais !
-En fait c'est Simon qui a trop bu, et un connard est enfermé dans les chiotes avec une fille, il veux pas ouvrir, je sais pas ce qui se passe pour qu'il crie comme ça, et moi je voulait juste éviter à Simon de continuer à dégeuler comme une merde par terre.
-D'accord...
Le mec par terre, c'est Simon ?! Méconnaisable...
-C'est ainsi que j'ai moi même décider de défoncer la porte. Tu m'en veux ?
-Attend, il se passe pas ce que je pense à l'interieur ?!
-Peut être pas, hein...
-Mais peut être... Oh putain !
-Tu m'aide ?
-OK !

Nous nous somme mis à frapper de nos pieds chacun notre tour. J'arrive pas à croire qu'il se passe une merde lors de ma soirée d'anniv'... Un de mes pote est bourré à mort, un autre défonce l'entrée des toilettes où sont enfermé un type et une nana. Pour être deux dans un chiote, faut soit être vraiment bourré et avoir une urgente envie de cul, ou contraindre quelqu'un à y être avec soi. Vu que le mec derrière ne hurle pas de plaisir...
-On va pas y arriver, faut qu'on frappe en même temps !
-Ouais. Attend... Un, deux, TROIS !!!

Nous nous somme jétés comme des bêtes enragée, de toute la force de nos jambes. La porte n'a pas cédée.
Mais en revanche, ma tête et celle de Joey se sont bien cognée comme il faut. Tête plus tête égale deux clampins par terre en train de se tenir le crâne et de gémir. Ridicule vu de l'exterieur.
Vu de l'interieur ça fait atrocement mal... Joey m'a hurter lourdement la tempe, j'ai la tête qui tourne, je vois flou, je... J'ai mal ! Il faut que j'arrête d'avoir mal, j'en peux plus... Oublie que t'as mal, Jeff, oublie ! Oublie ! Aller !
Je me relève tant bien que mal, des gens qui admirait la scène autours me soutiennent, des gars se mettent à frapper la porte aussi, sans grands espoirs.
Solide cette connerie !!!

Ma tête va mieu, je vois claire. Je sens néanmoins quelque chose couler le long de ma joue... Je l'ignore. Joey est encore dans les vappes, des gens autours s'en occupent.
-Je peux tenir tout seul, merci.
-T'es sure que ça va aller ?
-Oui, oui, t'en fait pas pour moi, merci.

Je regarde la porte et constate que celle-ci est ebrèchée au dessus de la poingnée. Rien est perdu !