Le blog de Pistols
Je suis dans une merde !!! C'est même pas imaginable. Dieu, si tu existe fait que le gros porc sadique en face de moi qui essaie de me
la fourrer sous le nez subisse un soudain malaise cardiaque, ou un instantané problème génital, ou... Laisse tomber. Ooh merde.
Si seulement n'importe qui pouvait entrer... Si seulement quelqu'un pouvait savoir, deviner ce qui est en train de se passer dans ce chiote... Je commence à avoir peur, mes mains et
mes genoux tremblent et je ne sens plus mes jambes. Ma chance m'a lâché, ce soir. J'aurait jamais, jamais, jamais dû venir !!! Je me rend compte que ce qu'on entend aux infos, tout ce qui
arrive aux autres, des meurtres, des attantas... Des viols. On s'en fout tant que ça n'arrive qu'aux autres.
Là je m'en fout nettement moins.
Pendant que je resistait durement pour pas sucer l'autre sale pervers, il se passa un truck innatendu auquel je n'aurrait jamais pensé. Un mec à commençer à frapper à la porte, et a demander
:
-Ya quelqu'un dans les chiotes ?!!
-OUI !!!
Le sadique commença à s'enerver, et se pressa d'essayer de me la faire prendre en bouche en m'agrippant la tête.
-T'as bientôt fini ? Parce que là j'ai mon pote il est super mal en point, j'te jure il va pas bien. Ouvre, steupl !
-T'attend que je finisent, connard ?
-C'est bon, calme ta joie ! Mais t'es pas tout seul au monde, vieux ! Ouvre !
On entendait de l'aute côté de la porte le pote "mal en point" en train de râler vomir, gémir et haleter entre deux rejets nauséabonds que l'on voyait lentement
coulés par dessous la porte. La mélasse verdâtre me paraissait pas si dégoûtante que ça, en ce moment... Si ce gars n'avait pas trop bu, personne serait devant la porte à raler, m'aidant
sans le savoir. L'enfoiré pervers commençait à stresser à mort, transpirant encore plus que tout à l'heure sur les bancs, il puait, un truck de fou. Il en avait même oublié de m'ettouffer la
voix avec sa main.
-CE PORC EST UN VIOLEUR, OUVRRRrrrr...
-Ta gueule, connasse !
-Eh, ca va là-dedant ?! Oh, t'es pas en train de faire des conneries ?
-Mais lâche l'affaire, casse-toi ! Va faire dégueuler ton pote ailleurs ! Arrête de faire chier, merde !!!
-Mais il commence à me saouler le pauvre con à l'interieur !!! Ouvre, connard ou quand tu sort je te défonce ! C'est serieux, mec, je déconne pas !!!
-Crève !
-Ohh putain...
Ca s'emportait de l'autre côté... Le mec gueulait tout en frappant la porte dans un déferlement de rage et de violence. Ce putain de truck qui
s'éparait son pote des chiotes, et moi d'une libération plus qu'urgente résistait. Je voyait juste l'encadrement s'ébranler et revenir à la case départ. Le bruit sourd des coups contre le bois
résonnait dans ma poitrinne comme un tambour de guerre, rythmé et de plus en plus fort et puissant.
Grouille-toi de casser ce putain truck, aller, ALLER !!!
L'autre gros porc se pressa de me l'enfoncer dans la bouche. Sous le coup de la panique et de la rage, je mordait. La chose diforme et puante se tordait tandis que j'y enfonçait mes
dents bien profond, laissant aller ma colère et mon instinct. Je sentait un liquide froid couler dans ma bouche et le long de mon menton.
Ca saigne, un gros porc. Ce connard hurlait. Je mis de côté mon dégoût pour son horreur à poils graisseux, et le mordait encore plus fort, resserant durement mon étaux
pointu, faisant gicler de plus en plus de sang, lui faisant de plus en plus mal, ayant de moins en moins peur. La porte ne cédait pas, les coups n'étaient plus aussi puissant et prompt,
le gars derrière était essoufflé et continuait de frapper irrégulièrement et sans grands espoirs.
Passé mon keef avec David, celui-ci continuant sur la piste, toujours bourré, à danser come un mec bourré le ferait avec d'autre personnes bourrées, j'allait
m'assoir deux minutes un ver à la main, quand je vis un attroupement devant les toilettes. J'y allait. Dix-douze personnes regardait un mec rageant à mort frapper la porte des chiotes à
coups de pieds. Un autre gars mal en point, pâle à faire flipper un zombie vomissait ses tripes sur le carrelage, tandis qu'un cris de cochon qu'on égorge sortait de la pièce-même
des toilettes.